mardi 23 octobre 2012

Phantasy Star Online 2



Aujourd’hui  je vais faire un test qui reflète les véritables points positifs et négatifs d’un jeu, et non m’amuser à descendre celui-ci sur des raisons minables.  J’insiste sur ce point, parce que je suis vraiment consterné que ces personnes qui se disent « journalistes » sur des sites très populaires comme Jeuxvideo.com  ou  Gamekult, se permettent de noter les jeux en utilisant des critères comme le rendu graphique… Sérieusement, quand je lis sur le test de DOOM III BFG Edition, que le jeu est resté « Vieillot, à tous points de vue », j’ai juste envie de briser la nuque du type qui a écrit ça. Mais franchement, il faut vraiment être un abruti pour espérer qu’un jeu qui était en 2004 « graphiquement hallucinant » pour citer la même personne qui l’a testé, soit miraculeusement resté au niveau des productions actuelles, non ? C’est DOOM III avec des bonus, et à un prix raisonnable. Je ne vois pas pourquoi le noter comme un jeu neuf, au prix des productions actuelles, sur les critères des productions actuelles… Pour moi ça n’a pas de sens. C’est comme faire le test des jeux Saturn et Dreamcast  portés sur Xbox Live : Comment peux-tu mettre une note de merde à un jeu comme NiGHTS sous prétexte que les néophytes vont trouver ça trop moche, difficile, et brouillon ? Mais y’a 10 ou 15 ans, abruti, tu ne faisais pas la fine bouche devant ton téléviseur, non ? C’était ce qui se faisait de mieux à l’époque. Alors si les nouveaux joueurs sont des cons qui veulent de la HD partout, et des FPS où ta vie remonte dès que tu te caches 10 secondes derrière un poteau ; et ben laisses les rater leurs jeunesses avec leurs jeux pourris, mais ne flingue pas un bon jeu qui a fait carton plein en son temps ! On devrait interdire les sites de jeux de faire le test de portages. Enfin voilà, tout ça pour nous amener à la façon dont je vais évoquer Phantasy Star Online 1 et 2…

Alors tout d’abord, mon point sur le premier PSO… Si je le testais aujourd’hui à la manière d’un abruti lambda pour Gamekult, je dirais : Ouais ce jeu est pourri, c’est moche ! On a que 4 pauvres niveaux à visiter ! euh Le gameplay est lent, c’est n’importe quoi ! Bon… PSO date des débuts de la Dreamcast, et a conquis des millions de joueurs bien avant les MMORPG à l’américaine comme World of Warcraft. PSO 2 a non seulement la tâche de reprendre le flambeau d’un jeu mythique en ne dénaturant pas les principes fondamentaux de PSO, mais également de convaincre les joueurs de MMO qui sont aujourd’hui habitués aux mécanismes des MMO actuels, qui ne connaissent la série ni d’Adam, ni d’Eve.
Premier point de comparaison : le contenu. Lors de son passage en version finale, PSO 2 proposait 4 zones à explorer. Bien sûr ces zones sont visitables sur plusieurs niveaux de difficultés, et générés aléatoirement, et il y a énormément de missions à accomplir comme c’était le cas dans le premier PSO. Néanmoins, le contenu ne cesse de s’améliorer : 2 nouvelles zones sont arrivées, de nouvelles classes et leurs armes aussi, le bestiaire se gonfle, etc. Tout ça gratuitement, car oui PSO 2 est free-to-play, c’est-à-dire un jeu gratuit, mais avec du contenu payant supplémentaire pour ceux qui le souhaitent. Quoi qu’il en soit, la question de l’achat de suppléments ne concernera que les personnes ayant déjà fait leur avis du jeu. Aussitôt la gratuité du jeu évoqué, j’ai envie de dire : Pourquoi s’amuser à aller ternir l’image d’un jeu que chacun peut librement essayer pour faire son opinion, même si nous autres testeurs ne l’avons pas aimé ? Si certains sites ne se priveront pas de dire, n’installer pas, c’est une perte de temps. Moi, je leur dirais, tu ne sais pas si cela te plaît ou non avant de l’avoir goûté. Cependant, je me doute bien que si vous lisez ceci, c’est que vous espérez un minimum savoir vraiment à quoi vous attendre, alors voilà ce que je retiens de plus pénalisant selon moi : le dosage de la difficulté est un peu zarbi. En effet, les boss portent des coups vraiment très (trop) puissants, si bien que le support des bots, au comportement souvent random, est vraiment inutile parfois : rien ne vaut des joueurs humains pour couvrir ses arrières ! Quand il est impératif de réussir avec une note « S » dans un temps imparti les missions qui donnent le libre accès aux zones suivantes, il y a parfois de quoi pester si par mégarde un mauvais coup vous One Shoot et qu’il n’y aucun joueur humain pour vous ramener à la vie. Cela dit si l’on met ça de côté, c’est quand même vraiment sympa d’avoir la possibilité d’utiliser des bots à l’image des joueurs enregistrés dans votre liste d’amis. Ces bots sont automatiquement rétrogradés à votre niveau si l’ami en question a déjà un niveau plus élevé que le vôtre.
Autre point de comparaison : le gameplay. Dans PSO, il faut admettre qu’on avait quand même des enchainements assez « statiques » mais techniques. Grâce à la vague Phantasy Star Universe, la série a gagné en dynamisme :  j’entends par là qu’il y a des esquives rapides (dash du Hunter, roulade du Ranger) des Photons Arts stylés, etc. Un gameplay plus rapide mais qui reste cela dit bien dans l’esprit du premier épisode grâce aussi au retour des « MAGs » (le tamagotchi qui fait office d’invocation) disparus dans les épisodes d’Universe, et la spécificité des classes (pas de fusils pour les Hunter, pas d’épées pour les rangers). Mais là où l’on rejoint Universe, c’est dans la possibilité de switcher d’une classe à l’autre avec son personnage. Du coup, il est possible d’avoir plusieurs personnages (ou types de gameplay) avec son même avatar ! Oui, du coup, même un CAST va pouvoir utiliser de la magie si vous décidez de passer en Force avec votre gros Ranger en plaque d’acier ! Cerise sur le gâteau, le personnage se voit aussi disposer d’un arbre de talent, à la sauce MMO américain, pour chaque classe que vous jouez ! 

Verdict 
Je trouve que la série a su très bien évoluer avec son temps, en allant piocher quelques éléments capitaux des MMO à l’américaine, et en parvenant à surprendre les joueurs avec des idées inédites comme cette possibilité de sauvegarder un bot de soi-même pour ses amis. PSO 1 tout comme PSO 2 offrent une vision différente du jeu de rôle en ligne tel que le connaissent les joueurs de Aion ou Guild Wars… Pourquoi ne pas s’ouvrir à la touche japonaise? Cela ne vous coûte rien d’essayer : PSO 2 est gratuit, et sa sortie française est prévue sous peu.